3 octobre 2021

Votre situation

Groupe de travail « CONDITIONS DE TRAVAIL DES CPE »

Le 11 juin dernier avait lieu un Groupe de Travail sur les conditions de travail des CPE sur l’académie de Normandie (périmètre Caen et périmètre Rouen). Pour l’occasion, les élus aux dernières CAPA (FSU, FO et UNSA) en date se sont réunis (en visio) avec MM. Foselle (DRH) et Demazières (DPE), MM. Merlin et Delaporte (IPR EVS).

L’ordre du jour (Missions des CPE, Logements et Formations) nous a permis de revenir sur une dégradation des conditions de travail des collègues, en particulier sur des conflits avec des chefs d’établissement, notamment sur les 35h ou sur les astreintes liées à l’occupation d’un logement par NAS. Un GT qui, d’après nos hôtes, devrait se renouveler 2 fois par an.

35h Toutes Tâches Comprises (TTC) !

En effet, certains chefs d’établissement imposent des emplois du temps de 36h40. La FSU est intervenue sur le sujet et a obtenu un engagement de M. Foselle pour l’envoi d’une note à la rentrée pour rappeler les missions des CPE et que les 35h sont le cadre réglementaire national. Les IPR EVS ont de leur côté salué le travail effectué et la forte implication des vies scolaires et des CPE. Ils espèrent la reprise d’un fonctionnement normal…

Astreinte = logement

Si dans le précédent GT, la FSU du périmètre de Rouen avait obtenu que les postes logés soient affichés dans le mouvement, c’est après des années de refus du rectorat. De fait, des collègues se retrouvaient logés sans avoir pensé l’être… À l’inverse, des collègues non logés se voient, eux, demander par leur CE de faire des astreintes (nuits, samedi, dimanche, jours fériés…). Ce qui ne dépend absolument pas des missions des CPE mais de l’occupation d’un logement par Nécessité Absolue de Service (NAS). Il est à rappeler que s’il y a nécessité d’intervention pendant l’astreinte, il y a récupération du temps de travail (1h30 pour 1 h d’intervention). Le DRH du rectorat a précisé que cette question des astreintes sera également explicitée dans la note à destination des chefs d’établissement.

Que devient la formation ?

Nous sommes également intervenus pour demander des précisions sur les moyens mis par le rectorat sur la formation initiale et continue des CPE. Celles-ci sont, selon nos renseignements, en forte diminution. Aux décharges qui étaient auparavant données à des collègues, se sont substituées des IMP. M. Foselle nous répond que la responsabilité de la formation initiale est partagée entre l’université et le rectorat. Nous avons insisté sur le fait que le rectorat doit apporter sa contribution en déchargeant les collègues volontaires et en compensant cette décharge de service.

Nous sommes également intervenus pour que le PAF comporte une thématique sur l’identité des jeunes, sexualité et genre, ainsi qu’une formation sur le repérage et la prévention de la radicalisation. La FSU du périmètre Rouen demandait depuis des années que cette formation déjà en place pour les infirmières scolaires et les assistantes sociales, soit étendue à notre catégorie. Ce qui est désormais le cas.

Et maintenant ?

Selon nos informations, la note de rentrée aux chefs d’établissement précisant les conditions de travail et missions des CPE n’a pas encore été envoyée. Pour le SNES-FSU, celle-ci est indispensable afin d’éviter les conflits avec les directions d’établissements, et les dérives concernant nos missions. Nous avons relancé le rectorat sur cette question.
Nous sommes également inquiets de la réduction à peau de chagrin de la formation continue, et de la dégradation des conditions de la formation initiale. À coup sûr, nous aurons fort à dire lors du prochain Groupe de Travail.