Dans le second degré, le mouvement 2025 a commencé mardi en Normandie... et c’est en se connectant à Iprof (l’appli de gestion pour les enseignant
es du public) que certain es collègues ont appris que leur poste serait supprimé à la rentrée. Le rectorat ne tire décidément aucune leçon de ses erreurs et continue à traiter ses agent es comme des pions ! Le SNES-FSU dénonce vivement ces méthodes complètement inhumaines qui témoignent d’une absence de considération inadmissible à l’égard des collègues. C’est encore pire qu’Elon Musk qui envoie au moins un mail à ses salariés pour les informer de leur licenciement... Et ce n’est pas ainsi que le Rectorat va prévenir la souffrance au travail !Avec 137 postes supprimés dans les collèges et les lycées normands à la rentrée 2025, de très nombreux collègues vont perdre leur poste et devoir participer au mouvement pour obtenir un nouvel établissement.
Réglementairement, la suppression d’un poste dans un établissement fait l’objet d’une présentation et d’un vote en conseil d’administration. Mais dans de nombreux collèges et lycées, des chefs n’ont pas réuni de CA et ont décidé arbitrairement des répartitions pour la rentrée prochaine. Dans certaines situations, ce sont les DASEN dans les départements qui décident de supprimer des postes, plaçant également les chefs d’établissement devant le fait accompli.
Le SNES-FSU a déjà largement dénoncé la gestion des ressources humaines au Rectorat de Normandie et la façon dont l’administration traite les collègues. Cet exemple en est une illustration supplémentaire. Il est urgent de recourir à d’autres méthodes, plus humaines et plus respectueuses des agent
es : la FSU continuera de se battre pour cela.