Après une session 2021 du baccalauréat très chaotique qui s’est apparentée pour beaucoup de correctrices et de correcteurs à un véritable parcours du combattant, force est de constater que la session 2022 ressemble fort à la précédente.
Ainsi, à la liste déjà longue des dysfonctionnements constatés lors du déroulement et des corrections des épreuves de spécialités du mois de mai, d’autres se sont ajoutés pour les épreuves anticipées de français (EAF), Philosophie et Grand Oral :
- correcteurs non convoqués aux réunions d’entente et d’harmonisation ;
- arrivée très tardive de convocations pour les interrogations orales (dans certains cas, ces convocations n’ont pu être respectées, étant transmises à l’examinateur après l’horaire de début de l’épreuve) ;
- impossibilité de télécharger les récapitulatifs de texte pour les oraux d’EAF ;
- convocations de professeurs stagiaires non volontaires ;
- non prise en compte des quotités de temps partiel des collègues dans l’élaboration des convocations ;
- … ;
– Pour les corrections et oraux d’EAF, le SNES-FSU intervient régulièrement auprès du rectorat pour que soient mises en œuvre les préconisations adoptées lors du CHSCT ministériel du 13 décembre 2021.
– Pour la correction des copies de philosophie, le SNES-FSU revendique un allongement des durées de correction à un minimum de 10 jours avec un maximum de 10 copies par jour en décomptant les journées consacrées aux jurys et réunions, ainsi que les week-ends.
– Pour le grand oral, le SNES-FSU demande que l’ensemble du vivier de correcteurs disponibles soit sollicité afin de diminuer la charge de travail de chacun et que les membres de jury soient des enseignantes dont les disciplines correspondent aux deux spécialités de chaque candidat.