A la demande du SNES-FSU et du SNFOLC, plusieurs collègues de philo et de Lettres ont été reçus en audience au rectorat pour faire état des difficultés engendrées par la correction des épreuves écrites.

En philosophie, les collègues corrigent en moyenne 140 copies dans un délai trop contraint, et alors que les dysfonctionnements techniques sur l’application Santorin leur compliquent encore la tâche. L’inspection pédagogique leur a donc conseillé de travailler vite, là où au contraire les collègues ont besoin de temps pour corriger chaque copie avec sérieux et précision, dans le respect du travail de chaque élève.

Finalement, le rectorat a accepté de retarder de 28 heures le verrouillage des lots de copie, reportant la clôture du mardi 29 à 14h au mercredi 30 à 18h. Cela allègera un tout petit peu la pression mise sur les correcteurs, et c’est donc un premier pas.

En Lettres, les collègues cumulent correction des écrits et interrogation des élèves à l’oral. Alors que les lots de copies devaient être réduits, les collègues ne cessent de recevoir des lots supplémentaires, et la moyenne de copies par correcteur atteint désormais 70 copies. Pourtant, la quasi-intégralité de la période de correction correspond à celle des oraux : on attend donc des collègues de Lettres qu’ils interrogent à l’oral le jour et corrigent des copies la nuit. C’est inadmissible ! D’autant que certains sont en outre convoqués aux jurys et/ou rattrapages de BTS.
La section académique ré-interviendra auprès du cabinet de la rectrice pour qu’un délai supplémentaire soit également accordé, tant les conditions de travail sont intenables.

Les collègues présents, tant en philosophie qu’en Lettres, ont insisté sur le caractère anti-pédagogique de ce calendrier implacable.

Dès hier, les élu.e.s de la FSU au CHSCTA avaient déposé une alerte au sujet des corrections auprès de la rectrice. Nous sommes toujours en attente de sa réponse. Continuez à nous faire remonter les problèmes et dysfonctionnements que vous rencontrez.