La crise de recrutement bat son plein dans nos métiers, le « choc d’attractivité » espéré n’a pas eu lieu. La promesse présidentielle d’une revalorisation de 10% pour toutes et tous sans contreparties n’a pas été tenue. En lieu et place, le ministre tente de ressortir la vieille promesse du « travailler plus pour gagner plus » sous forme d’un pacte qui s’apparente à un chantage : accepter des missions supplémentaires entraînerait des indemnités supplémentaires.
Le SNES-FSU l’a dit et répété : le pacte n’est pas une revalorisation ! Non seulement, il ne résout en rien la faiblesse de nos salaires, bien trop peu augmentés par les mesures dites « socles », mais la logique qu’il induit entraînera de fait l’accroissement des inégalités entre les femmes et les hommes et creusera une nouvelle brèche dans nos statuts.
Pour répondre individuellement et collectivement à ces menaces, pour s’informer sur les enjeux et les conséquences, pour se doter d’outils qui vous permettront de résister avec vos collègues, la section académique du SNES-FSU organise deux journées de stages consacrées à cette question :
– le mardi 13 juin à Rouen
– le jeudi 15 juin à Caen
La participation à un stage de formation syndicale est un droit pour tous et toutes les collègues sans perte de salaire, syndiqués ou non, dans la limite de 12 jours par an qu’on ne peut vous refuser. Une seule condition : déposer un mois à l’avance, donc avant le 13 mai, votre demande de participation au stage (voir ci-dessous) au secrétariat de votre établissement, en main propre ou par mail.
Le site générera automatiquement une demande d’autorisation d’absence qu’il faudra déposer un mois avant le stage au secrétariat de votre établissement.