Les assises de la santé scolaire se sont tenues le 14 mai à Paris.
Les annonces sont des attaques majeures contre la profession de Psy-EN.
Le métier et les missions des PsyEN auprès des élèves sont de nouveau invisibilisés.
Les risques :
- Un prélèvement de 100 postes sur le terrain pour la création d’un poste de PsyEN conseiller technique en santé mentale
Cette réforme est sans moyen et menace le statut et les missions des PsyEN. - Un risque d’encadrement de nos pratiques via la pression des nouveaux PsyEN conseillers techniques santé mentale.
- Aucune amélioration des conditions de travail et au contraire une aggravation via les conventions qui seront signées avec les Agences Régionales de Santé (ARS).
Nos revendications :
- Officialiser les cellules de veille qui fonctionnent dans les EPLE du 2ᵈ degré et les étendre au 1ᵉʳ degré.
- Respecter les missions nationales et le statut sans réécritures locales.
- Développer au sein du service public des structures soins-études du collège au lycée.
- Prévoir des mesures de créations de postes. Doublement des recrutements pendant 5 ans.
- Transformer l’appellation des actuels CIO en service local de psychologie de l’Éducation nationale, pour la réussite, l’accompagnement de la scolarité et de l’orientation.
- Constituer un groupe de travail sur la formation des PsyEN stagiaires et leur attribuer des indemnités de stage.
- Revoir les indemnités des directeurs trices de CIO (ICA + NBI) afin de rendre la fonction plus attractive.
- Ouvrir l’accès au certificat d’aptitude aux fonctions de formateur académique pour la formation continue.
Ce sont les raisons pour lesquelles les PsyEN se sont mobilisé.e.s le mardi 10 juin à Paris à l’appel des syndicats de la FSU (SNES-FSU pour les PsyEN EDO, FSU-SNuipp pour les PsyEN EDA, SNICS-FSU pour les infirmier.e.s, SNUAS-FP pour les AS) avec les infirmier.e.s et les assistant.e.s de service social car le compte n’y est pas.
L’académie de Normandie était représentée par une belle délégation rouennaise de PsyEN EDO. C’est une étape dans la mobilisation, la lutte pour faire valoir nos revendication se poursuivra à la rentrée 2025.
Bonne fin d’année scolaire à tou.te.s
François Bertaud