En propos liminaire, la FSU a insisté sur la souffrance des personnels, conséquence directe d’une politique d’austérité bien mise en évidence par les DHG attribuées aux collèges de notre département. La FSU a aussi dénoncé le maintien sans décret paru à ce jour du Choc des savoirs, comme elle l’avait déjà fait il y a deux ans au moment de la suppression de la Technologie en classe de Sixième, déjà sans textes réglementaires parus au moment de l’instance.

Les collèges de notre département devront donc subir 35 suppressions d’ETP (Équivalent Temps Plein). Ce n’est encore pas à la rentrée prochaine que les classes s’allégeront. Comme chaque année, nous nous attendons à de trop nombreuses fermetures de postes et des compléments de services pléthoriques.

Bien pire encore : contraint de tailler dans la dotation pour rentrer dans son enveloppe, la DSDEN fait le choix d’amputer de 85h la marge complémentaire par l’application d’une mise à jour du calcul traduisant en heures les indicateurs « IPS » et « indice d’éloignement ». Résultat, l’application froide et brutale de ces calculs ont eu pour effet de retirer prioritairement les moyens horaires dont bénéficiaient jusqu’alors certains de nos collèges accueillant les moins favorisés de nos élèves : par exemple, au titre de cette dotation complémentaire, le collège Dunois perd 5h, le collège Mandela 6h, le collège Lottin de Laval 7h, le collège Guillaume de Normandie 9h, ... La FSU a dénoncé cette logique brutale et ne peut approuver M^me la DASEN lorsqu’elle parle « d’équité ».

Enfin, la dotation des SEGPA est elle aussi en berne, qui plus est avec une multiplication des classes à double niveau (14 à la rentrée prochaine contre 7 cette année).

Il y a eu vote contre à l’unanimité.

L’enveloppe des IMP sera attribuée ultérieurement contrairement aux années précédentes.

Vous trouverez ci-dessous la déclaration de la FSU et la DHG des 57 collèges du département.