STOP à la dégradation continue de nos conditions de travail !
Mobilisation réussie des PsyEN EDO / DCIO devant le rectorat de Rouen contre la dégradation continue de leurs conditions de travail.
Entre 30 et 40 PsyEN EDO /DCIO des CIO de Rouen sud, Rouen centre, Elbeuf, Fécamp, Lillebonne et Le Havre étaient présent.e.s dans la matinée du 17 juin 2024 pour se faire entendre bruyamment auprès de leur administration qui reste sourde à leurs revendications.
Lors de l’audience SNES-FSU du 30 mai nous n’avions pas obtenu gain de cause :
Sur une harmonisation académique du calcul des primes REP / REP+ en nous basant sur ce qui avait été proposée en seine-Maritime : 13H30 pour un temps plein, 10H48 pour un 80% et 6H45 pour un ½ temps. Cette dernière modalité de calcul pourrait être remise en cause.
Sur l’engagement de l’administration à continuer à nous fournir des ordinateurs portables professionnels à l’avenir et à maintenir les ordinateurs fixes au CIO.
Une nouvelle audience est proposée le 27 juin à 10H30, mais pour discuter de quoi si l’on reste enfermé dans un dialogue de sourd ?
Voici la réponse de l"administration et le sms envoyé au journaliste de France 3 Normandie Rouen sur le sujet :
" Tout est mis en oeuvre par le rectorat pour que les personnels PsyEN disposent d’un équipement leur permettant d’exercer leurs fonctions et d’accéder aux applications nécessaires "
Voici la réponse de l’administration lors de l’audience du 30 mai :
« La prime informatique est exclusive d’autre dotations, techniquement c’est logique, il faut voir ce que permet le texte, ce que ne permet pas le texte". Comprendre, est-ce que l’on fait des économies de bouts de chandelle sur le dos des PsyEN ou non en cessant d’attribuer des ordinateurs portables professionnels ?
Nous avons resitué le contexte plus global de la situation des PsyEN, DCIO et des enjeux auprès des journalistes de France 3 Normandie Rouen : Projet de création d’un service de santé départemental (déjà voté au Sénat) qui intégrerait les PsyEN alors que nous ne sommes pas des personnels de santé, mutualisation des moyens pour gérer la pénurie des psychologues dans les différentes structures alors qu’il y a un manque criant de PsyEN en regard des besoins, projet de création d’un ordre des psychologues et tentative d’imposition de bonnes pratiques professionnels. L’affaire des ordinateurs est la goutte d’eau qui fait déborder un vase déjà bien rempli.