En contexte de hausse des prix dont ceux de l’essence, la situation des personnels et a fortiori des itinérants (TZR, contractuels, compléments de service) est problématique.
Le SNES-FSU revendique des hausses de salaire, mais aussi des indemnités kilométriques pour les déplacements temporaires suivant le barème IKM standard.
Le barème a été modifié par un arrêté du 14 mars 2022 :
Lieu où s’effectue le déplacement | Jusqu’à 2 000 km | De 2 000 km à 10 000 km | Après 10 000 km |
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Ce nouveau barème a pris effet rétroactivement au 1er janvier 2022. L’augmentation est relativement dérisoire, car elle s’élève à 10%, bien loin de la véritable inflation des prix de l’essence.
Par ailleurs, la règle des 10 000 kilomètres reste inchangée malgré son injustice : les collègues qui dépassent ce seuil subissent encore et toujours une déflation de leur taux kilométrique. Cette dernière représente un peu plus de 40%, ce qui a une influence très significative sur l’indemnisation : plusieurs centaines d’euros par mois pour certains collègues envoyés loin de leur rattachement et de leur domicile. Pour ces derniers, c’est donc la double peine : beaucoup de route parfois pour plusieurs établissements, et une faible indemnisation.
Cette situation scandaleuse ne devrait d’ailleurs pas s’améliorer à la rentrée prochaine, car les pertes d’heures accumulées ainsi que l’affectation à temps plein de nombreux fonctionnaires stagiaires risquent de dégrader l’affectation des collègues itinérants.
Le barème des ISSR n’est pas concerné par la mise à jour induite par cet arrêté. En effet, celles-ci sont indexées sur le point d’indice, dont nous attendons toujours une revalorisation...
Voir ici l’article général sur la prise en charge des frais de déplacements.