Les insuffisances de la prime Grenelle...
Le gouvernement refuse toujours de revenir sur le gel depuis plus de 10 ans de la valeur du point d’indice. Et au lieu de cela, le ministre de l’Éducation avait annoncé en 2020, à qui voulait le croire, une « revalorisation historique » qui s’est révélée être une revalorisation fantôme à bien des égards !
En guise de « revalorisation » une « prime d’attractivité » mais les sommes concédées sont bien insuffisantes pour revaloriser la rémunération de nos métiers alors même que la crise du recrutement s’accentue toujours plus.
Première tranche de la prime d’attractivité (2021)
La prime d’attractivité ou « prime Grenelle » mise en place l’an dernier n’a concerné que 31 % personnels titulaires et en a donc exclu 69 % qui n’ont pas été augmentés.
En outre pour un•e professeur•e certifié•e au 5e échelon cela correspondait à une augmentation 49,83 euros nets/mois. Or rien que pour rattraper l’effet de l’inflation, il aurait fallu une augmentation de 115 euros/mois pour un•e certifié•e au 5e échelon.
Et pour un professeur•e certifié•e au 8e échelon, il faudrait une augmentation de 193 euros par mois.
Deuxième tranche de la prime d’attractivité (à partir de février 2022)
Malgré l’extension du versement de la prime aux échelons 8 et 9 correspondant ainsi à 58 % de collègues concerné•e•s, 42 % d’entre elles•eux en sont donc toujours exclu•e•s.
Le déclassement des rémunérations des personnels est toujours d’actualité et s’accompagne de conditions de travail qui dans l’ensemble se dégradent.
Échelon | Certifiés | Certifiés | Agrégés | Agrégés |
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