L’administration a proposé une « carte cible » se basant sur un état des lieux des postes de CPE dans l’académie à moyens constants, par le jeu d’un barème de répartition des moyens (et non d’expression des besoins). Les critères retenus pour établir ce barème sont : le nombre total d’élèves, le nombre d’internes, de demi-pensionnaires, la présence de SEGPA, les lycéens Pro, l’IPS, REP et REP+.

En fonction des indicateurs présentés, le barème laisse à penser que des établissements se retrouvent ainsi « surdotés » par rapport à d’autres, mais sans aucune prise en compte des spécificités territoriales.
Les discussions lors de ces GT ont fait apparaître des divergences syndicales. Le SNES-FSU a été le seul syndicat à porter un refus catégorique à des redéploiements de postes de CPE entre établissements et la création de poste CPE partagé sur 2 établissements. L’administration n’a pas souhaité pour la rentrée prochaine procéder à ces redéploiements, sans toutefois s’y engager pour les années à venir.

Le choix de la rectrice, en concertation avec les DASEN et porté par les IPR-EVS, a été de répartir les 13 postes dans les 5 départements normands : 3 pour le Calvados et l’Eure, 4 en Seine Maritime, 2 pour l’Orne et 1 dans la Manche. (voir le détail des postes ci-dessous)

Nous nous félicitons de l’implantation réelle de ces 13 postes même si nous pouvons regretter que nos remarques sur certaines d’entre elles n’aient pas été prises en compte. Il n’est pas certain que ces postes apparaissent lors de l’ouverture du mouvement intra ce lundi 21 mars, car ces implantations doivent être actées lors des Comités Techniques Académiques des 28 et 29 mars.

Le SNES-FSU demande la création massive de postes de CPE et porte comme revendications syndicales : 1 CPE pour 250 élèves, pas d’établissement sans CPE et la création d’un vivier de TZR.