Le CCFP s’est tenu le 14 novembre, présidé par le ministre Guérini. A la demande de l’ensemble des OS, préalablement à la discussion de l’ordre du jour, un échange sur la situation salariale dans la FP a eu lieu.
L’ensemble des OS ont rappelé que les mesures décidées en juin dernier étaient notoirement insuffisantes, non seulement pour rattraper des années de gel de la valeur du point d’indice et le décrochage des rémunérations des personnels ainsi créé, mais également pour ne serait-ce que préserver les conditions de vie des agent-es dans le contexte inflationniste subi depuis deux ans.
Toutes les OS ont qualifié d’inacceptable le fait qu’aujourd’hui aucune mesure générale n’est prévue pour 2024 et précisé que l’engagement d’ouvrir le sujet pour des effets en 2025 n’était pas entendable compte-tenu de l’urgence et de la situation de dégradation actuelle.
La FSU et le SNES ont illustré, notamment, l’inconséquence des mesures du juin dernier en mettant en évidence les effets de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat qui se traduit aussi par la baisse des montants d’allocations CAF perçus ou sur les bourses pour l’année prochaine pour de nombreux collègues qui en sont bénéficiaires. Elle a rappelé qu’elle attendait une réponse rapide sur ce sujet.
Faute de réponse du ministre en faveur de mesures générales pour 2024, l’ensemble des OS ont quitté la séance du CCFP avant l’étude de son ordre du jour.