Pour la première fois, des chefs d’établissement ont refusé cette année qu’une journée ou une demi-journée soit banalisée pour que les élèves puissent passer l’oral du DNB. Dans ces établissements, on demande donc aux enseignants de faire passer l’oral, épreuve d’un examen national, dans un creux, entre deux cours, en fin ou début de demi-journée.

Pour les oraux blancs aussi de nombreuses situations de désorganisations nous ont été remontées : des épreuves blanches entre deux cours là encore, avec un seul examinateur au lieu de deux contrairement à ce que prévoient les textes, ou en enchaînant bien trop d’oraux les uns à la suite des autres, etc.

On refuse parfois de rémunérer les heures faites en plus de l’emploi du temps habituel pour faire passer les oraux. On demande même à certains collègues de rattraper les heures non assurées parce qu’ils étaient convoqués pour faire passer les oraux !

Enfin, en Seine-Maritime, la DSDEN refuse que les collèges soient fermés lors des épreuves écrites avec tous les problèmes que cela peut poser pour les vies scolaires et pour assurer malgré tout des conditions correctes pour cet examen.

Si vous-mêmes subissez ou avez subi des situations de ce genre, n’hésitez pas à nous les faire remonter en écrivant à normandie@snes.edu.